propriétés leishmanicides
efficacité sur des lésions cutanées causées par des protozoaires
Bienvenue
La puissance de la nature au service de la santé
La société Guyanaise CUTANEX a été créée en 2022. Son activité est centrée sur la recherche et le développement de produits naturels à base de plantes, destinés à être commercialisés dans un cadre pharmaceutique et parapharmaceutique.
CUTANEX ® est une marque déposée.
1Histoire du projet
En 2002, c’est à partir d’une recette ancestrale, modifiée par hasard, qu’un composé phytothérapeutique à base de plantes médicinales est né.
En 2004, il révèle son efficacité sur des lésions cutanées causées par des protozoaires appartenant à l’espèce de Leishmanias.
Une étude in vitro est alors mise en place en collaboration avec le laboratoire TBIP (Tropical Biome and ImmunoPhysiopathology) UMR-CIIL de l’Université de Cayenne, pour valider le mode de fonctionnement de cette formule sur les espèces de Leishmanias guyanensis, braziliensis, amazonensis.
Les premiers résultats montrent des propriétés leishmanicides.
2Un projet Innovant
En 2023, un brevet d’innovation français et européen est déposé.
Ce nouveau complexe phytothérapeutique, composé d’une vingtaine de plantes médicinales appartenant à la pharmacopée européenne, est indiqué contre les Leishmanioses Cutanées (LC) et Muco-Cutanées (LMC).
Il répond aux exigences de L’Office Mondiale de la Santé (O.M.S) en tant que nouvelle thérapie des leishmanioses, grâce à :
- son efficacité,
- sa non-toxicité,
- son mode topique d’administration,
- son faible coût de production,
- sa capacité d’utilisation en cas de résistance aux médicaments.
leishmanicides
efficacité sur des lésions cutanées causées par des protozoaires
3La pathologie
Pathologie parasitaire tropicale mondiale
La Leishmaniose
La Leishmaniose est une maladie parasitaire tropicale grave, causée par une leishmania (protozoaire), transmise par la piqûre d’un phlébotome (insecte).
On parle de Leishmanioses car plusieurs formes cliniques[1] existent la Cutanée (L.C), Cutanéo-Muqueuse (L.C.M), Viscérale (L.V) causées par différentes espèces de Leishmania.
Elles provoquent des affections cutanées ou viscérales très invalidantes, voire mortelles si elles ne sont pas traitées. Plus spécifiquement, la maladie entraîne des cicatrices permanentes pouvant causer de graves handicaps.
4Chiffres
La Leishmaniose, classée par sa fréquence dans les maladies mondiales (après le paludisme, la tuberculose et le SIDA), a été priorisée par l’OMS et fait partie des Maladies
Tropicales Négligées (MTN ou NTDs).
Ces chiffres sont en hausse, en raison de l’augmentation de la diffusion géographique mondiale due au réchauffement climatique, à la paupérisation, aux phénomènes migratoires et à la croissance démographique.
_
Aujourd’hui, son émergence en Europe, résulte du phénomène du réchauffement climatique.
90
pays
1
milliard de personnes concernées dans le monde
12
millions de personnes estimées atteintes
1,5
million nouveaux cas de LC par an
500
milles nouveaux cas de LV par an
5Une préoccupation mondiale
Aujourd’hui, aucun vaccin n’existe, et aucun traitement efficace, sûr et abordable n’est disponible.
Depuis 2010, l’Organisation Mondiale de la Santé insiste sur la nécessité d’accentuer la recherche sur des produits à usage topique¹ pouvant représenter un traitement alternatif de la L.C, afin de réduire la probabilité de toxicité systémique et d’augmenter la sécurité du patient.
Parmi les options de traitements topiques figurent les produits naturels qui ont été, sont et seront extrêmement importants en tant que sources d’agents médicinaux. Aujourd’hui aucun médicament répondant aux principales exigences d’une thérapie anti-leishmania efficace idéale n’est disponible.
¹Médicament qui agit uniquement à l’endroit où il est appliqué, sur la peau ou sur une muqueuse.
La leishmaniose a été déclarée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme Maladie Tropicale Négligée de catégorie I.
leishmanicides
efficacité sur des lésions cutanées causées par des protozoaires
6Les leishmanioses en Guyane
La leishmaniose cutanée localisée (LCL) est la forme clinique la plus fréquente (95 %).
Cependant, les autres formes cutanées sont parfois rencontrées :
- la leishmaniose cutanée disséminée (4,5 %),
- la leishmaniose cutanéo-muqueuse (0,5 %),
- la leishmaniose cutanée diffuse (0,01 %).
La forme viscérale, la plus grave et mortelle, bien que présente en Amérique du Sud, n’a jamais été décrite en Guyane française.
Entre 2003 et 2020, 4126 cas de leishmaniose cutanée et cutanéo-muqueuse ont été rapportés. L’incidence moyenne était de 103,3 nouveaux cas pour 100,000 habitants/an.
La transmission de la leishmaniose survient principalement en forêt et, dans une moindre mesure, dans les massifs forestiers situés près de la côte et en zones péri-urbaines. Elle a lieu lorsque que le vecteur est dérangé par les activités humaines, principalement celles des orpailleurs, militaires, scientifiques, chasseurs et touristes.
On note une augmentation des cas dus à L. braziliensis ces dernières années, expliquée par la migration illégale des chercheurs d’or brésiliens.
Les changements climatiques et les mouvements migratoires ont donc un impact direct sur l’épidémiologie de la leishmaniose.
Référence : Pasquier, G., Demar, M., Lami, P., Zribi, A., Marty, P., Buffet, P., … & Working Group for the Notification of Human Leishmanioses in France. (2022). Leishmaniasis epidemiology in endemic areas of metropolitan France and its overseas territories from 1998 to 2020. PLOS Neglected Tropical Diseases, 16(10), e0010745
Les espèces de Leishmania en Guyane sont
-
85%
L. guyanensis
-
10%
L. braziliensis
-
03%
L. amazonensis
-
02%
L. lainsoni
-
01%
L. naiffi
7LES TRAITEMENTS
Lorsqu’une infection due à L. guyanensis, L. naiffi, L. amazonensis, ou L. lainsoni est confirmée, le traitement administré en première intention est la pentamidine (Pentacarinat®).
Dans le cas d’une infection due à L. braziliensis ou dans le cas d’un échec de traitement à la pentamidine, un traitement au Glucantime® est effectué.
En effet, en Guyane française, l’espèce L. guyanensis est moins sensible aux antimoniés que L. braziliensis alors que L. braziliensis présente une faible sensibilité à la pentamidine (Buffet et al. 2011).
Référence : Senchyna,A., et al. « American cutaneous leishmaniasis in French Guiana : a retrospective comparison between liposomal amphotericin B and meglumine antimoniate. » British Journal of Dermatology (2020).
Le traitement hospitalier est généralement indiqué dans les cas suivants
Infection confirmée à L. braziliensis
Résistance à la pentamidine (traitement de première ligne contre L. guyanensis)
Lésions étendues, multiples, affichantes ou des muqueuses
Risque de perte de la vision